Je suis particulièrement challengée dans mon emploi du temps cette semaine, ce qui me demande une bonne dose d’adaptation. Je m’adapte aux clients qui décalent leur séance, je réponds aux sollicitations réseau, j’accepte de donner un coup de main à un client étranger pour sa déclaration d’impôts et je dépose entre deux mon ainé chez l’orthodontiste pour qu’il ne rate pas trop de minutes de cours. Là, je ne m’adapte plus, je me suradapte !
C’est tout à fait normal et recommandé de savoir s’adapter, surtout dans la période actuelle qui a fait volé en éclat l’idée même de routine. On adapte nos comportements au contexte pour répondre aux codes sociaux et être accepté. Je réponds aux sollicitations par politesse. J’accepte de décaler les RDV et d’arranger au mieux mes clients parce que je considère que ça fait partie de mon travail. Mais quand je commence à m’adapter à ce que je crois qui est le mieux pour les autres, comme de prendre sur mon temps de travail pour déposer mon fils chez l’orthodontiste pour que lui ne rate pas son temps de travail, là je me suradapte !
La culpabilité, la peur de d’être rejeté ou de déplaire, le besoin d’être aimé… sont autant de raisons inconscientes qui nous font mettre en œuvre des stratégies pas toujours en accord avec nos besoins ou envies.
Vouloir : Est-ce que j’en ai envie ?
Pouvoir : Est-ce que je peux le faire ?
Devoir : Est-ce que je c’est dans ma zone de responsabilités ?
Dans l’exemple de l’orthodontiste, je n’avais clairement pas envie de déposer mon fils. Je pouvais le faire mais je n’avais pas à le faire. Lorsque j’arrive à me poser ces questions en conscience, je gagne en sérénité. Parce que même si je décide de l’accompagner quand même, je le fais par choix, sans frustration ou besoin de reconnaissance derrière.
Et vous, est-ce que vous vous suradaptez ?
PS : Envie de retrouver le « vrai » vous derrière vos costumes de suradaptation ? Parlons-nous !
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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