J’ai vu Alain Souchon en concert l’autre jour. L’artiste a 77 ans, en fait physiquement 60 et dans sa tête, comme dans son tube, il a 10 ans. Il m’a reconnectée à mon âme d’enfant.
Il sautait sur scène comme un gamin, nous racontait des blagues entre les morceaux.
Et moi je pleurais d’avoir retrouvé cette part insouciante de moi qui danse et qui chante, même mal, parce c’est beau à l’unisson.
Vous vous rappelez comme la vie avait du goût lorsqu’on s’enthousiasmait plusieurs fois par jour pour des broutilles ? Sauter dans une flaque, passer un coup de fil canular, manger des frites, faire des charades… Aujourd’hui adulte, notre raison a aseptisé nos émotions. On évite de s’emballer. On évite de trop ressentir pour ne pas déranger ou pour ne pas souffrir. Mais cette âme d’enfant enthousiaste est toujours présente en nous. Elle aime découvrir de nouvelles personnes et apprendre de nouvelles choses. Lorsqu’on l’active, on a accès à un puissant moteur générateur de bien-être et de nouvelles idées.
Moi aussi ce matin j’ai 10 ans.
Et je me moque pas mal de savoir si la voie que j’ai choisi est la meilleure ou pas. Si elle est prestigieuse ou pas. Si je suis légitime ou pas. C’est la bonne parce que c’est celle qui m’appelle et qui m’anime.
Les voir s’autoriser vivre la vie qu’ils souhaitent nous l’autorise aussi. J’ai lu qu’Alain Souchon se sentait coupable de ne pas avoir été très présent pour ses fils lorsque ceux-ci étaient enfants. Vous imaginez s’il avait renoncé à ses projets et ses tournées à ce moment là ? Pas de « Belle île en mer » avec Voulzy. Pas de « foule sentimentale ». Qu’est-ce qu’on aurait fredonné sans lui ?
Heureusement pour nous, il n’a pas donné trop de poids à cette culpabilité. Il a continué à suivre son cœur. Et l’autre soir, ses deux fils étaient sur scène avec lui sur plusieurs morceaux. On aurait dit que c’était Alain le plus jeune des trois Souchon.
Prenons soin de notre âme d’enfant !
PS : Retrouver l’énergie de son âme d’enfant, c’est le meilleur premier pas possible pour trouver sa voie. Si vous avez besoin d’être guidé dans cette étape, parlons-nous !
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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