Qui suis je en expat ?

En France, je ne parle pas à des inconnus, je ne leur dis pas qu’ils ont de chouettes baskets ou une jolie coiffure. Aux Etats-Unis : tout le temps !

En France, je me mets rarement en colère. Je prends sur moi quand une voiture me coupe la route. En Italie, je laisse ma frustration s’exprimer en m’insurgeant et klaxonnant !

En France, je n’oserai jamais demander une ristourne chez le coiffeur. En Turquie, si !

Ce qui est bien quand on est expat, c’est qu’on peut sortir du cadre, imiter les locaux, expérimenter incognito et découvrir des facettes insoupçonnées de notre personnalité.

Libre à nous de choisir ce que l’on garde ensuite ou non.

C’est excitant cette page blanche avec laquelle on arrive. Tout est possible !

Suivre des dizaines de MOOC et ressentir la même excitation que lorsqu’on était étudiante alors qu’on a 40 ans.

Se mettre à la course à pied alors qu’on se disait non sportive depuis 15 ans…

Une feuille vierge fascinante mais également angoissante. On se sent à nue, dépouillée des habits familiers indiquant qui on est. Extrêmement vulnérable.

C’est pour cette raison qu’on peut être tentée de remettre vite fait nos vieux pardessus.

Alors qu’on en a tellement d’autres à essayer !

Voyons, par exemple, qui avez-vous envie d’être aujourd’hui ?

La fille qui se plie en 4 pour rendre service ou celle qui prend du temps pour elle ?

Celle qui organise tout ou celle qui adore se faire inviter ?

Peut-être celle qui imagine toujours le pire ou celle qui voit des sources d’amusement partout ?

Celle qui se fait toujours avoir ou celle qui dit ouvertement ce qu’elle pense?

Enfin celle qui ne se plaint jamais ou celle qui trouve toujours une amie vers qui s’épancher ?

A vous de choisir, à vous d’expérimenter. A vous de vous autoriser à être différente de ce que vous avez toujours été.

A vous de jouer !

PS : Si vous sentez que vous aimeriez bien tester d’autres versions de vous-même mais que ça coince fort à l’intérieur, contactez-moi pour une séance gratuite d’exploration.