3 étapes pour enrayer la procrastination au retour d’expat

Je vous parlais dans un précédent article des 3 émotions qui nous tiraillent au retour d’expat, qui nous génèrent de la procrastination, de la culpabilité et nous empêchent d’avancer sereinement dans notre recherche d’emploi: 

• la peur d’être envahie par un job et de ne plus avoir de temps pour soi ou sa famille
• le sentiment de ne plus être capable, fameux syndrome de l’imposteur
• la sentiment de revenir en arrière

Alors avec tout ça, on fait quoi ? Voici 3 étapes pour enrayer le processus de procrastination -culpabilisation, retrouver de l’envie et de l’énergie pour avancer :

• On débranche le mental !
• On visualise son job idéal
• On déroule le fil de ses envies

1. On débranche le mental 🤯

En période de transition professionnelle, notre cerveau génial capte toutes les infos qui ont de près ou de loin à voir avec notre préoccupation… jusqu’à la surchauffe !

Tiens ! une formation communication digitale qui a l’air fantastique…

… Un article sur les questions pièges de l’entretien d’embauche à garder sous le coude pour plus tard…

… Sans compter tous les conseils et commentaires de notre entourage…

En plus de toutes ces informations, notre mental fait des liens avec ce qu’il connaît déjà, ce qui génère de nouvelles pensées et émotions…🙄

C’est ainsi que telle description de poste vous rappelle un ancien collègue particulièrement antipathique… 🥸

Vous jetez un œil sur LinkedIn pour voir ce qu’il est devenu et découvrez qu’il a été promu chef du département…

A priori aucun lien avec votre recherche d’emploi actuelle mais vous éprouvez soudain de l’agacement puis du découragement. 😠

Tout ça pour illustrer l’incroyable pouvoir de nuisance de notre mental. 😈

Alors dès que vous sentez la surchauffe cérébrale, n’ayez pas peur de débrancher :  allez marcher, faites du sport ou une activité qui nécessite de centrer votre attention sur autre chose (lecture, activité manuelle). Vous en ressortirez l’esprit plus clair, les idées rangées.

Personnellement, mes meilleures idées arrivent lorsque j’arrête de me prendre la tête sur ce que suis en train de faire et me mets à cuisiner.

2. On visualise son job idéal 🏝

Notre image du boulot salarié c’est celui qu’on a quitté il y a 3 ans, 10 ans ou plus.

Pour peu qu’on en garde pas un super souvenir, quand on va penser « travail », c’est cette image négative qui va revenir inconsciemment. Impossible d’être motivée dans ces conditions.😬

A nous donc de superposer une meilleure image, celle de notre job idéal.

Même sans idée précise du « quoi », on peut imaginer le « comment » : Est-ce que je m’imagine travailler seule ou entourée de collègues ? autonome de A à Z ou en interactions fréquentes avec un/une manager mentor ? Dans un environnement international ? Près d’un parc où aller courir le midi ?

Le fait d’imaginer cet environnement positif vous redonne le sourire, libère des endorphines et agit positivement sur le stress. Peut-importe que cette visualisation soit ou non réaliste, vous voilà maintenant dans de bien meilleures dispositions pour démarrer votre exploration.

3. On déroule le fil de ses envies 🧶

Plutôt que s’astreindre non-stop à sélectionner des offres et envoyer des CV, faites une liste de vos envies et piochez allégrement dedans dès que le découragement vous envahit : Un ciné en pleine journée, un déjeuner avec une copine, une balade en vélo, un bon bouquin…

Soyez à l’écoute des sujets qui vous inspirent. Une envie en appellera une autre et de fil en aiguille, vous rencontrerez de nouvelles personnes, explorerez de nouveaux horizons et de nouvelles pistes. C’est par exemple en suivant une envie de gouter 37 plaquettes de chocolat différentes d’ici à son 37^e anniversaire que mon amie Estelle Tracy a trouvé sa voie de sommelière du chocolat ! 🍫

On croit à tort que c’est en FAISANT des choses que l’on va avancer. Et que si on n’arrive pas à se mettre devant son ordi, à s’imposer des séances de travail, on n’arrivera à rien.

En réalité, la recette « débrancher le mental, visualiser un environnement de travail positif et suivre ses envies » est beaucoup plus efficace pour désamorcer le processus de procrastination -culpabilisation, retrouver de l’enthousiasme et générer des idées pour avancer.

Essayez !

PS : Besoin d’un coup de pouce pour visualiser votre job idéal ? Contactez-moi pour une séance gratuite d’exploration.