Un pneu crevé à 18h et la découverte de poux sur la tête d’un enfant à 19h, ça peut vous plomber le moral pour la soirée… Je sais pourtant qu’une mauvaise journée n’existe pas. Si je ne vois pas le positif, c’est que j’ai porté mon attention uniquement sur ce qui n’allait pas. En en parlant avec mon mari qui justement n’est pas là cette semaine pour m’aider.. En en parlant également avec l’amie qui m’a alertée au sujet des poux… En en parlant aussi avec ma belle-mère qui appelle ce soir-là alors que je ne suis pas du tout dispo. Finalement, ces évènements passent du statut tout à fait bénin d’« info du jour » à « drame interplanétaire ».
Je m’énerve sur mes enfants pas très coopératifs. J’envoie balader mon mari qui tente une note d’humour… (rapport à un autre épisode récent au sujet de la voiture, si vous ne l’avez pas suivi, c’est ici…)
Pourtant, si je m’arrête un instant pour chercher ce qu’il y a de positif autour de moi, il suffit de jeter un œil par la fenêtre pour s’apercevoir que le cerisier est en fleurs. Qu’il fait encore jour à 20h et qu’on pourra bientôt diner le soir sur la terrasse. Mon regard tombe sur les produits anti-poux et je me rappelle que la pharmacienne a pris le temps avec moi alors qu’elle s’apprêtait à fermer. La voix de mon mari me revient en mémoire et je réalise qu’il m’a dit qu’il s’occuperait du pneu crevé à son retour. Ça va déjà beaucoup mieux.
Le nuage noir des derniers évènements s’estompe et pleins de chouettes moments de la journée me reviennent à l’esprit. Ma pause déjeuner au soleil alors que la pluie était annoncée. La rencontre inopinée avec une amie que je n’avais pas vue depuis longtemps. Et un contact professionnel très prometteur. Je me couche en me disant que j’ai vraiment passé une super journée. Vivement demain !
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Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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