Je n’arrive plus à prendre sur moi !

By Juliette Potin | Positive attitude

Mar 28
prendre sur moi ou prendre soin de moi ?

Ça couve depuis quelques jours… Je reconnais ce sentiment de frustration. Plus je l’ignore et plus il grandit. Je deviens extrêmement susceptible, cassante et exigeante avec les personnes qui me sont les plus chères. Je sais ce que cela signifie : je « prends sur moi » au lieu de « prendre soin de moi»!

Il faut dire que ça fait 10 jours qu’on héberge une étudiante japonaise. Même si elle est adorable et extrêmement serviable, c’est du travail et une charge mentale supplémentaire. Prévoir des repas dignes de notre bonne cuisine française, organiser des sorties et des activités pour lui faire découvrir notre ville et notre culture, être disponible pour discuter avec elle…

Quand je réalise ce qui se passe en moi, je me remets illico dans l’équation : La question n’est plus « Comment est-ce que je peux lui faire passer un bon séjour ? » mais « Comment est-ce que je peux m’amuser tout en lui faisant passer un bon séjour ? »
Au lieu de vivre la situation comme une contrainte, comment puis-je la tourner à mon avantage ?
Comme le jour où j’ai transformé mes trop-nombreux-trajets-en-voiture-pour-conduire-les-enfants-à-leurs-activités en précieux-moments-d’écoute-de-mes-podcasts-favoris.
Alors plutôt que de « prendre sur moi » jusqu’à la fin du séjour de mon étudiante japonaise: prendre sur mon temps, prendre sur mes loisirs, prendre sur mon énergie, cette frustration me rappelle de « prendre soin de moi »: prendre en compte mes besoins et mes envies.

Du coup ce week-end, j’ai proposé ce dont moi j’avais envie : cuisiner des gâteaux, voir une expo, se balader en vélo sur les quais de Rhône et même aller voir ma sœur dans la Drôme à plusieurs heures de route !
J’ai adoré ce week-end. Et mon étudiante japonaise était ravie!

Et pour vous ? Ca se passe comment quand vous avez de la visite ?

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About the Author

Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.

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