Vous aussi vous vous êtes sentie très seule en expat ?
Un matin d’automne, je lis au soleil sous mon porche, profitant des températures clémentes et de la nature rougeoyante de l’été indien. J’ai fait la connaissance de 2 voisines la veille et alors que les occasions sont rares d’apercevoir ses voisins autrement qu’au volant de sa voiture en sortant de son garage, je les vois s’engager à pied dans ma rue. Elles me saluent de la main. Je crois un instant qu’elles vont me proposer de me joindre à leur balade. Je me lève pour répondre à leur signe mais elles poursuivent leur chemin…
Mon cœur se serre et je suis envahie d’une immense tristesse. Je me sens profondément seule. Je n’avais pas réalisé à quel point. Un gros vide à l’intérieur de moi. Une soif immense de créer des liens.
C’est vrai que je passe des jours entiers sans parler à quelqu’un. Lorsque les enfants rentrent de l’école, je leur saute dessus pour qu’ils me décrivent leur journée. De mon côté, j’ai si peu de choses à raconter.
Je me sens seule même les jours où j’ai été occupée. Après avoir donné un coup de main à l’école des enfants, échangé avec d’autres bénévoles, rigolé même. Pourquoi est-ce que cela ne suffit pas à remplir le vide que je ressens intérieurement ?
Ne pas d’avoir d’amie ici pour partager mes états d’âme ?
Est-ce parce que je refuse inconsciemment de l’aide, dans ma tentative de faire bonne figure auprès de mon mari ou de mes proches restés en France qui de toute façon, ne comprendraient pas ?
Mes voisines repassent et je réalise soudain qu’il ne tient qu’à moi de leur demander de les accompagner. Bien sûr, je me sens maladroite de m’immiscer dans leur moment partagé. Evidemment, je ne suis pas sûre de mon anglais. Et je suis assurément mal à l’aise. Mais je sens que l’opportunité est là et qu’il ne faut pas que je la laisse passer une 2efois.
Je cours pour les rejoindre. Elles se retournent avec étonnement. J’ai l’impression d’être une petite fille dans la cour de récréation qui cherche des amies… « Of course ! » me répondent-elles chaleureusement !
Ce jour-là, non seulement je me suis fait 2 amies mais j’ai appris une grande leçon : J’ai toujours le choix.
Le choix de ressasser mon sentiment de solitude, de m’enfermer dans des pensées négatives et des questions qui ne me font pas avancer. Ou celui de prendre mon courage à 2 mains et d’oser suivre mon élan intérieur.
« La plupart des ombres dans cette vie viennent du fait que nous masquons notre propre lumière. » Ralph Waldo Emerson
Juliette
PS : Rallumer la flamme, se mettre à l’écoute de son élan intérieur, c’est la première étape de mon programme « Trouver sa voie ». Si ça vous interpelle, explorons ensemble !
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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