Les petits agacements des vacances en famille

By Juliette Potin | Positive attitude

Août 26
agacements en famille

Vous aussi vous êtes à peine en vacances en famille depuis 24h que vous commencez à ressentir des petits agacements ? Peut-être ressentez-vous cette gêne physiquement, par des tensions dans les épaules, un nœud dans le ventre ? Ou peut-être vous entendez-vous souffler d’exaspération, répondre avec agressivité ou commenter de manière cynique ? Bienvenue dans votre meilleur terrain de jeu de développement personnel : la famille !

Durant le reste de l’année, nos inconforts ne sont pas aussi flagrants. On peut accumuler tout un tas de frustrations dans une même journée sans prendre le temps de les analyser. On en a tout simplement aucune conscience. Par réflexe, on prend sur soi et on enchaîne. Eventuellement, on se retrouve épuisée et à cran à la fin de la journée… 

En vacances, on a le temps de souffler, de faire des choses qui nous font du bien. Alors la moindre frustration devient visible.

Le piège c’est de penser que ce sont les autres qui sont coupables.

Que mon père est pénible à se lever de table pour faire la vaisselle alors qu’on n’a pas terminé de déjeuner… Que ma belle-sœur est molle à toujours me demander quoi acheter en partant au marché…

C’est en soi que réside la clé de libération de ces frustrations. Car tout ce que l’on voit clairement à l’extérieur est une réflexion de ce que l’on vit à l’intérieur.

C’est ce qu’on appelle l’effet miroir.

Les traits de personnalité qui m’agacent chez les autres sont également présents en moi. C’est ma part d’ombre, à accepter. Je n’aime pas trop la voir à l’intérieur mais la vois très clairement à l’extérieur ! De même les qualités que j’admire chez les autres sont présentes en moi, prêtes à être réveillées.

Si j’accepte de faire l’exercice du miroir sur mon père qui se lève de table pour faire la vaisselle, je me dis qu’il ne profite pas des moments d’échanges qu’offrent les fins de repas. Qu’’il est plus focalisé sur l’action que sur la relation. Je peux effectivement trouver des comportements similaires me concernant. Lorsque je refuse une partie de carte avec un de mes enfants par exemple. Aucune culpabilité ni justification à avoir. Cet exemple me permet de mettre en lumière et d’accepter un de mes paradoxes : Je veux être une personne présente et disponible pour mes proches, appréciant les échanges authentiques, mais j’ai aussi besoin de temps pour moi et je préfère prendre un bon bouquin que jouer aux cartes, même lorsque je passe à côté d’un moment de qualité avec mon enfant…

Alors qu’au départ j’étais focalisée sur le comportement de mon proche, cette prise de recul me rappelle qu’ «on ne voit jamais les choses telles qu’elles sont, on les voit telles que l’on est. » (Le Talmud)

Alors c’est vrai que je pourrai dire oui à une partie de cartes de temps en temps… OK donc si mon père se lève encore avant la fin du repas pour faire la vaisselle, j’accepte la partie de tarot de ce soir !

Et vous ? Quel message se cache pour vous derrière vos agacements familiaux ?

Si la somme de vos frustrations est vraiment trop importante pour réussir à y voir clair seule, sollicitez-moi une séance gratuite d’exploration.

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About the Author

Je suis Juliette Potin, coach professionnelle depuis 2018. J'ai vécu plusieurs années à l'étranger,notamment aux Etats-Unis où je me retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir me définir par mon statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant moi : vertigineuse! Petit à petit, en me reconnectant à moi-même et à mes aspirations, je me suis autorisée à me ré-inventer. Aujourd'hui de retour en France, j'accompagne les personnes qui ont un temps mis leur carrière entre parenthèses, à reprendre confiance, révéler leurs talents et suivre leurs élans pour (re)trouver une activité pro alignée avec qui elles sont.

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