On ne part plus à l’autre bout du monde. On n’est pas prise pour le poste sur lequel on était arrivée en shortlist. Ou alors notre offre sur la maison de nos rêves n’a pas été retenue. Bref, on est hyper déçue.
C’est pas la fin du monde bien sûr, mais ça vaut le coup de reconnaître notre tristesse et de verser une larme.
On s’était projetée, on s’y voyait, on y était ! Et c’est comme un grand panneau STOP qui nous freine en pleine course.
L’énergie est toujours là mais elle ne sait plus où aller.
Elle risque de tourner à l’intérieur de nous en culpabilité de prendre autant les choses à cœur, en injonction de passer à autre chose.
Et si on acceptait d’être triste, et si on s’autorisait une larme ?
Comme les enfants savent si bien le faire. Un gros chagrin et hop, c’est fini !
Nous, on résiste pendant des jours à la tristesse. Elle ne nous aura pas. On trouve tout un tas de subterfuges pour détourner notre propre attention, on s’agite, on occupe son esprit. Mais c’est épuisant !
Peut-être que pour nous lâcher prise c’est lâcher l’attachement à l’image qu’on se faisait de cette nouvelle vie ? Alors c’est difficile, bien entendu. Qui voudrait laisser tomber ses rêves ?
Et si lâcher prise c’était plutôt lâcher cette image-là pour en construire une plus précise, plus colorée, plus belle encore ? Si c’était l’occasion de se demander ce qu’on veut vraiment ? Et si cette tristesse nous montrait ce qui est important pour nous ?
Peut-être que ce qui nous plaisait dans ce projet de déménagement ou de nouveau job, c’était de rencontrer de nouvelles personnes ? Peut-être que cette maison pointait notre besoin de jardin et de nature ? Et satisfaire ces besoins-là est certainement à notre portée dans notre vie actuelle. Reste à y diriger notre énergie captive.
Et hop, c’est fini ! On a lâché, on a compris et on est reparti !
PS : Si vous avez du mal à identifier ce que vous voulez vraiment et ce que vous n’êtes pas prête à lâcher, contactez moi.
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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