Je faisais du tri quand je suis tombée sur un gribouillage d’enfant. Il était très moche. Je me demandais ce qui avait fait que je l’avais gardé toutes ces années. Je m’apprêtais à le jeter lorsque je tombais alors sur un commentaire au verso…
C’était mon écriture. Je décrivais le dessin, à priori sous la dictée de l’enfant: « Là c’est moi. Là c’est mon chagrin. Là c’est maman. Elle m’aide avec mon chagrin »
Le chagrin en question était un gros sac de nœud, un gros gribouillage.
Je n’avais plus envie de le jeter.
Je comprenais comment, dans un dessin super moche, on pouvait trouver du sens et de la magie.
Je ne me rappelle absolument pas de ce moment mais ce dessin vient me rappeler comment, chacun à son niveau, on peut aider à alléger le fardeau d’autrui. La peine, la peur, l’inquiétude, les doutes, la charge mentale. Juste en étant là, présent, à l’écoute.
Ecouter toutes les personnes qui en ressentent le besoin en cette période de confinement, c’est la mission que s’est donné le mouvement solidaire Epid’amour. Ecouter, en première ligne, les soignants et les personnes qui prennent des risques en travaillant. Mais aussi tous les autres que le confinement vient chambouler. Les lycéens et les étudiants, inquiets pour leurs examens. Les professionnels inquiets pour leur avenir. Les personnes qui tournent en rond, celles qui sont en colère, celles qui se sentent inutiles dans leur confinement. Celles qui ont perdu un être cher. Celles qui s’inquiètent pour un proche malade. Les personnes qui se sentent seules, celles que le confinement en famille pousse à bout. On peut tous avoir un gros sac de nœud à déposer, un gros gribouillage à décoder.
En cette période où l’on réalise à quel point on est interconnectés. Où un virus circule à toute vitesse d’une personne à une autre et d’un bout à l’autre de la planète.Ce dessin me rappelle que l’on peut aussi facilement faire circuler l’amour.
PS : Epid’Amour est un mouvement solidaire de 200 coachs qui se mobilisent pour accompagner bénévolement tous ceux qui en ressentent le besoin durant cette période inédite. http://epidamour.fr
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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