L’autre jour, une amie me relance pour participer à l’évènement qu’elle organise le soir même. Je suis pas mal occupée. J’ai repoussé la décision de ma présence jusqu’au dernier moment, selon mon humeur et l’avancement de mes projets. Et voilà qu’elle me relance. J’irai bien pour lui faire plaisir mais je vais ajouter une contrainte dans mon planning chargé. Et Je crois que je n’en ai pas le courage…
Je lui réponds que ça va être difficile pour moi et pour atténuer ma réponse, lui demande si elle a suffisamment d’inscrits. Je me dis que si tel n’est pas le cas, je peux toujours prendre sur moi et y aller…
Mon amie a compris ma réponse. Elle est coach aussi.
Elle m’écrit que si je viens, je le fais pour moi, pas pour elle…
Je réalise le schéma dans lequel je me suis mise.
Un schéma où je ne fais pas en fonction de moi mais en fonction des autres.
Où ma motivation n’est pas de chercher mon plaisir à moi mais de faire plaisir aux autres.
Or, lorsqu’on ne trouve pas de plaisir dans une action et qu’on la fait quand même, ça s’appelle une contrainte.
Je comprends tout à coup ma logique : comme je vois rarement mon plaisir au premier abord, alors toutes les propositions qui me viennent des autres sont potentiellement contraignantes !!
C’est vrai que je ne suis pas cablée ni entraînée à penser d’abord à moi, à chercher d’abord mon intérêt, ma motivation. Je fais en fonction des autres et j’essaie de trouver mon épanouissement après.
Vous voyez le problème ?
C’est un scénario dans lequel je m’oublie et je m’épuise.
Une histoire dans laquelle je refuse des propositions parce que je ne peux plus donner, je sature. Je ne peux plus rien faire pour les autres.
Mais si je le fais pour moi, ça donne quoi ?
Alors je me pose la question pour cet évènement.
Et là, vu sous cet angle, j’entrevois des opportunités. Je découvre des motivations personnelles. J’envisage de potentielles rencontres intéressantes pour mon business. Je ne suis plus fatiguée et mes projets peuvent attendre demain. Je me surprends à décider de m’y rendre une heure, juste pour moi !
Quand mon amie m’a remerciée d’être venue, je lui ai répondu : Avec plaisir ! Et cette fois-ci, c’était sincère !
PS: Prendre du recul pour se voir faire, c’est un travail que l’on fait en coaching. Pour choisir ensuite de faire différemment. Si vous souhaitez explorer un sujet ensemble, contactez moi pour profiter d’une séance gratuite de 30 minutes
Je suis Juliette Potin, coach professionnelle depuis 2018. J'ai vécu plusieurs années à l'étranger,notamment aux Etats-Unis où je me retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir me définir par mon statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant moi : vertigineuse! Petit à petit, en me reconnectant à moi-même et à mes aspirations, je me suis autorisée à me ré-inventer. Aujourd'hui de retour en France, j'accompagne les personnes qui ont un temps mis leur carrière entre parenthèses, à reprendre confiance, révéler leurs talents et suivre leurs élans pour (re)trouver une activité pro alignée avec qui elles sont.
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