Le bocal des petites attentions

By Juliette Potin | Positive attitude

Juin 05

Voici un outil de renforcement positif, découvert dans une école américaine : le bocal des petites attentions. Ce qui m’a tout de suite frappé chez les américains, c’est à quel point leur gentillesse était une qualité naturelle. Un peu comme la politesse, qui, inculquée depuis le plus jeune âge, devient une habitude.
C’est tout d’abord déstabilisant. On trouve que les gens en font trop, qu’ils ne sont pas sincères. On se méfie. Lorsque la maîtresse de 5th grade (cm2) m’a appelée 3 semaines après le début de l’année scolaire et m’a fait des compliments sur mon fils pendant 10 minutes, j’attendais le moment où elle me dirait ce qui n’allait pas. Ce moment n’est jamais arrivé ! 

La gentillesse n’est donc pas seulement encouragée à l’école, elle y est enseignée !

Il s’agit de remarquer le positif chez l’autre, plutôt que le négatif. Dans les couloirs, on entend les maîtresses dire: « J’aime lorsque mes élèves se déplacent en rang sans bruit! » (et non: « Vous faîtes du bruit, chut! »)
Dans la classe, on remplit le bocal de pompons (fuzzy jar) à chaque fois qu’un compliment est fait à l’ensemble de la classe : parce que les enfants ont été particulièrement attentifs en cours d’art plastique, ou calmes lors du repas à la cantine ou parce que la classe est bien rangée et que cela facilite le travail de l’équipe de nettoyage.

A la maison aussi, on a adopté le bocal à petites attentions. A chaque fois que l’on s’entraide ou que l’un d’entre nous remarque une attitude positive chez l’autre, on met un pompon dans le bocal. Lorsque le bocal est plein, on choisit une activité à faire tous ensemble. On y est presque et mine de rien, l’ambiance à la maison a changé!

Et vous, voyez-vous les petites attentions que la vie ou les autres vous donnent ?

Follow

About the Author

Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.

>