Et si en cette période incertaine, ce dont on avait besoin, c’était de sens plus que de sécurité ?
C’est le message que j’ai reçu de Karine Massonnie, ethno-reporter, lors d’un atelier auquel j’ai participé cette semaine. Karine parcourt le monde depuis 30 ans pour observer les peuples indigènes, décoder leur philosophie et nous la transmettre*. Les peuples qu’elle côtoie vivent au quotidien dans un monde incertain et hostile. Et pourtant, ils sont joyeux et confiants. Comment font-ils ?
Pour l’expliquer, c’est intéressant de partir de la pyramide de Maslow, une représentation pyramidale des besoins humains telle que nous les concevons dans notre monde occidental :
Dans le développement humain, ces 2 premiers étages suffisent au bonheur d’un nouveaux né : nourriture, sommeil et des bras réconfortants. Une fois que l’enfant grandit, émergent d’autres besoins : celui d’appartenance et le besoin d’estime de soi.
Ces besoins d’appartenance et d’estime sont particulièrement visibles à l’adolescence.
Et puis tout en haut de la pyramide se trouve notre besoin d’accomplissement. Il se fait généralement ressentir dans notre vie lorsqu’on a satisfait les autres besoins. Lorsqu’on a tout le confort nécessaire et la sécurité de l’emploi, que l’on se sent entouré et reconnu. A un moment donné, tout cela ne suffit plus à notre bonheur. On a envie de faire quelque chose de sa vie, que celle-ci ait un sens. On cherche à contribuer, à se réaliser dans ce que l’on est. À accomplir ce pourquoi on est fait.
Leur mode de vie repose sur une base solide de sens et de spiritualité. Ce qui donne du sens, c’est de savoir qu’ils font partie d’un TOUT, dans lequel chacun a sa place et chacun a la même valeur. Une vie abondante dans laquelle tout est donné dès le départ, il n’y a rien à aller chercher de plus parce que rien ne manque. Le monde tel que les peuples indigènes le voient est un monde qui repose sur l’équilibre et l’harmonie. Le chaos que nous pensons vivre en ce moment n’est qu’un passage précédant l’harmonie. La vie s’ajuste en permanence, comme notre température corporelle qui ne reste jamais à 37,2°C mais oscille tout au long de la journée.
Lorsqu’on a mis des mots sur le sens que revêt la vie pour soi, on ressent, comme les peuples premiers, un grand sentiment de confiance et de sérénité, quels que soit les aléas de la vie.
Et si vous aussi vous renversiez la pyramide ? Et si répondre à ce besoin de sens devenait votre priorité ?
PS : Si vous souhaitez mettre des mots sur ce qui fait sens pour vous, travaillons ensemble !
*Conférence Tedx de Karine Massonnie. Et son site : https://www.terresindigenes.org
Je suis Juliette Potin, coach professionnelle depuis 2018. J'ai vécu plusieurs années à l'étranger,notamment aux Etats-Unis où je me retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir me définir par mon statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant moi : vertigineuse! Petit à petit, en me reconnectant à moi-même et à mes aspirations, je me suis autorisée à me ré-inventer. Aujourd'hui de retour en France, j'accompagne les personnes qui ont un temps mis leur carrière entre parenthèses, à reprendre confiance, révéler leurs talents et suivre leurs élans pour (re)trouver une activité pro alignée avec qui elles sont.
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