Je suis convaincue que nous avons en nous toutes les réponses à nos questions. Nous nous posons des questions en permanence. Mais écoutons-nous les réponses ?
La question qui tourne en boucle dans votre tête en ce moment pourrait-être : est-ce que je repars sur une formation (mais c’est long et sans garanties) ou est-ce que je cherche sérieusement un job en cohérence avec mes valeurs ? (mais est-ce que ça existe, notamment en temps de crise ?)
Il y a en chacun de nous une part qui sait. Une intelligence qui ne se trouve pas dans notre tête. Une perspicacité qui ne s’active pas en réfléchissant intensément ni en retournant nos questions dans tous les sens. J’écoute cette part de moi de plus en plus et de mieux en mieux depuis quelques mois et j’avais envie de partager avec vous comment je m’y prends :
Me faire confiance, ça veut dire être convaincue que la solution est effectivement en moi et que je vais la trouver. Dans cet état d’esprit, pas besoin de demander l’avis de tout le monde ni de mettre en application tous les conseils qu’on me donne. Me faire confiance, ça veut aussi dire ne pas baisser les bras si la réponse ne me vient pas immédiatement.
Je désactive le « mode problème », avec ses questions qui commencent par « Pourquoi ? » suivies d’un jugement négatif sur moi : « Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que je ne rentre plus dans les cases ? » À la place, je mets en route le « mode potentiel » avec des questions qui réveillent ma motivation : « Dans quel type d’entreprise est-ce que j’aurai envie d’exprimer mes talents ? »
Plutôt que de demander : « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? » Dont on entend le sous-entendu négatif : « étant donné que je n’ai pas été salariée depuis des années, que je ne suis pas assez expérimentée ou trop vieille… » Je me pose par exemple la question : « Qu’est-ce que j’aurai envie d’avoir comme poste un jour dans ma vie ? »
Si cette étape est difficile, j’augmente mon niveau d’énergie. Parce que je ne peux pas voir le positif si j’ai le moral à zéro. Je cherche d’abord à remonter mon sentiment de bien-être. Par exemple en écoutant de la musique qui me donne la pêche ou en appelant une copine avec qui je sais que je vais passer un bon moment.
C’est-à-dire que j’utilise la fonction pensée sans langage, métaphorique et la capacité de synthèse de cette partie-là de mon cerveau. J’utilise pour cela 2 outils :
Tout au long de ce processus, j’écoute mes élans, les envies de me mettre en action. Même s’ils n’ont à priori rien à voir avec la question de départ. Ça peut être avoir soudain envie d’appeler ou de reprendre contact avec une personne à laquelle je pense. Et c’est justement cette personne-là qui va m’apporter une réponse. Cela peut-être d’avoir envie de prendre l’air, tout en sachant que ce n’est pas une manière de fuir ma question mais plutôt que quelque chose m’appelle dehors. Et c’est là que je croise LA bonne personne.
Voilà comment je fonctionne depuis plusieurs mois, pour répondre à mes propres questionnements, qu’ils soient stratégiques, existentiels ou très pratiques. Bien souvent le simple fait de me faire confiance suffit.
Et vous, comment vous trouvez les réponses à vos questions ?
Savez-vous vous faire confiance et suivre votre intuition ?
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Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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