Est-il trop tard pour moi ?

By Juliette Potin | Trouver ma voie

Oct 26
message sur la porte trop tard pour moi

Quand j’explique ce que je fais à des personnes de mon entourage, que j’aide les gens à trouver leur voie, j’entends souvent : C’est super, j’aurai bien fait ce travail d’introspection il y a quelques années. Mais maintenant pour moi c’est trop tard.

Dire que c’est trop tard est une excuse formidable pour fermer la porte à toutes ses envies. C’est comme un écriteau : « Ne pas déranger ». A chaque fois qu’une envie se pointe, toute guillerette, elle trouve la porte close et l’écriteau mis. Elle a bien tenté de toquer quelques fois mais on a répondu « c’est trop tard » ou « c’est pas le moment ». « Je n’ai pas le temps » ou encore « c’est pas pour moi ». A force, l’envie ne frappe même plus à la porte, elle fait demi-tour direct et on n’entend même plus qu’elle est passée. On a coupé le lien avec ses envies.

Toutes ces phrases toutes faites, tous ces écriteaux sur la porte, ne cachent en fait qu’une seule chose, la peur. La peur d’ouvrir la porte à ses envies. Pourquoi ? Peut-être parce que ça fait tellement longtemps qu’on ne leur a pas ouvert qu’on pense qu’on sera mal à l’aise, comme avec une bande de copains qu’on n’a pas vu depuis des années et à qui on ne saurait pas quoi dire. Et si faire entrer ces vieilles connaissances chamboulait toute notre vie, remettait en question nos amitiés actuelles, prenait trop de place ? Et si en plus ils nous renvoyaient qu’on n’a pas pris la bonne voie, qu’on a trahi qui on était au départ, qu’on est passé à côté de sa vie…

Tout ça engendrerait sûrement trop de souffrance. Du coup, on ferme la porte. On reste à l’intérieur, avec l’écriteau « ne pas déranger » et on continue comme si de rien n’était. Comme si le monde des envies qui passent régulièrement devant notre porte n’existait pas.

Je ne vous demande pas d’ouvrir la porte la peur au ventre, je vous propose d’agir avec curiosité. Je vous invite à entrouvrir la porte. Vous pouvez mettre de la distance entre vos envies et vous, sans attentes et sans enjeux. Ce travail peut devenir un jeu, sans tension ni anticipation.

Petit à petit vous vous rendrez compte que ces envies vous sont déjà familières. Vous les entendiez déjà de loin, vous sentiez déjà leur parfum. Vous réaliserez qu’elles ont en fait toujours été là. Et que lorsque vous fermiez la porte, elles entraient en fait librement par la fenêtre. Vous comprendrez qu’elles ont coloré votre vie, qu’elles ont guidé vos choix. Que ces vieilles connaissances ne vous ont en fait jamais quitté.e !
Et du coup, vous n’aurez plus peur d’ouvrir la porte en grand !

Et vous, quel écriteau un peu définitif avez-vous mis sur la porte ?

PS : Si ça vous tente d’aller explorer vos envies sans pression, prenons RDV

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About the Author

Je suis Juliette Potin, coach professionnelle depuis 2018. J'ai vécu plusieurs années à l'étranger,notamment aux Etats-Unis où je me retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir me définir par mon statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant moi : vertigineuse! Petit à petit, en me reconnectant à moi-même et à mes aspirations, je me suis autorisée à me ré-inventer. Aujourd'hui de retour en France, j'accompagne les personnes qui ont un temps mis leur carrière entre parenthèses, à reprendre confiance, révéler leurs talents et suivre leurs élans pour (re)trouver une activité pro alignée avec qui elles sont.

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