Avez-vous entendu parlé de l’ikigaï ? C’est un outil de développement personnel qui vous aide à trouver votre mission de vie. En Japonais, votre Ikigaï, c’est votre « raison d’être ».
Tout a commencé avec la découverte par le journaliste Dan Buettner d’une importante proportion de centenaires en parfaite santé sur l’île japonaise d’Okinawa. L’étude de leurs modes de vie a permis de mettre en lumière 9 critères pour vivre non seulement plus longtemps mais aussi plus heureux. Connaître son ikigaï, sa « raison de se lever le matin » est l’un de ces critères.
Dans les ateliers que j’anime sur le sujet, les participantes arrivent avec beaucoup d’attente par rapport au processus et ce qu’il va leur permettre de découvrir. Peut-être est-ce votre cas à vous aussi ? Vous avez l’impression de « chercher » votre voie depuis très longtemps et désespérez de la trouver?
Voici deux exercices qui vous permettront de lâcher prise tout en travaillant sur votre mission de vie :
La première chose à faire est de vous séparer de la longue vue que vous utilisez actuellement pour chercher tout azimut et de vous équiper d’un microscope. L’ikigaï est en vous, pas à l’extérieur. Apprendre à décoder son ressenti, c’est se rapprocher de son ikigaï.
Votre ikigaï guide vos choix, colore vos échanges, s’invite à tout ce que vous appelez « une bonne journée ». Soufflez, fermez les yeux et replongez-vous dans la dernière bonne journée ou super conversation que vous avez eu. Vous pouvez noter les circonstances, ce que vous avez fait, ce que vous avez dit. Pas la peine de vouloir décoder immédiatement, tenez juste cette liste de bons moments pendant quelques semaines et vous verrez apparaître votre ikigaï en fil rouge.
Le deuxième exercice consiste à vous demander quelle émotion vous tentez d’obtenir. Qu’est-ce que vous pensez que vous vous ressentirez quand vous serez sur votre mission de vie ? De l’excitation ? passion ? fierté ?enthousiasme ? De l’énergie ?
Vous pouvez générer cette émotion là sur demande. En vous remémorant des souvenirs où vous l’avez ressentie. Non seulement générer cette émotion vous donne de la confiance dans votre quête, parce que vous récoltez déjà le bénéfice attendu, mais vous allez avoir envie de passer à l’action. « Emotion » vient d’ailleurs du latin « emovere » et signifie « mettre en mouvement » Les actions inspirées de l’émotion positive recherchée ne peuvent que vous rapprocher de votre ikigaï. J’en ai moi-même fait l’expérience (je vous raconte cela ici)
Pour moi, vous l’aurez compris, la clé de l’ikigaï, c’est la connexion aux émotions. Et comme c’est un apprentissage d’apprendre à mettre des mots sur ses émotions, c’est un chemin de mettre des mots sur son ikigaï. Apprendre à faire l’un, c’est trouver l’autre.
PS : Si vous lisez l’anglais, vous trouverez 4 conseils supplémentaires pour trouver votre ikigaï dans l’article que j’ai écrit pour Sojoourn.
PS2 : Si vous avez du mal à générer des émotions positives ou avez besoin d’aide dans votre quête d’ikigaï, parlons-nous.
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
3 étapes pour enrayer la procrastination au retour d’expat
Retrouver un travail après une longue coupure
Votre boussole intérieure
Quand on pense : « c’est pas possible »
Pourquoi je ne fais pas de cure de vitamine
Reconnecter à son âme d’enfant
Comment concilier vie pro et vie perso ?
Trouver sa voie avec les archétypes
La session a expiré
Veuillez vous reconnecter. La page de connexion s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Après connexion, vous pourrez la fermer et revenir à cette page.