Sortir de la parenthèse

Je reçois le témoignage d’expats qui avouent pas du tout avoir souffert du confinement. C’était hyper agréable ce temps en famille. Plus aucune activité auxquelles emmener les enfants. Tous les repas pris ensemble. Plus de temps pour être attentif aux préoccupations de chacun. Pas trop envie de sortir de la parenthèse.

Et c’est vrai que ces personnes n’ont eu aucun problème pour s’adapter à cette situation inédite. Pas si inédite pour eux finalement. En expat, loin de ses repères et de ses proches, on crée son cocoon familial et amical, on se sert les coudes, on ressoude les liens.

Loin d’avoir été de tout repos, cette période était donc comme une parenthèse. Et une fois installé, c’est difficile de sortir de la parenthèse.

Je connais des expats pour qui cette parenthèse dure depuis des années. Une vie tournée vers la famille, du temps pour voir grandir ses enfants, la conviction d’être utile pour eux, la joie de contribuer à l’équilibre familial. Cette parenthèse est formidable, aussi longtemps qu’elle leur convient.

Parce qu’un jour, ces personnes ont envie d’en sortir. Un jour vient où le besoin d’accomplir quelque chose pour soi revient frapper à la porte.

C’est à ce moment-là qu’on hésite à refermer la parenthèse. C’est à ce moment-là qu’on réalise qu’on ne veut pas perdre ce qu’on a acquis : le temps précieux en famille, la liberté de son agenda, les petites joies du quotidien. On se sent soudain tiraillé entre l’envie et le doute, l’appel du large et la culpabilité.

Cette parenthèse peut durer des années parce qu’on se maintient entre ces 2 forces contraires : ce que l’on veut obtenir et ce que l’on ne veut pas perdre. C’est la peur qui nous maintient sur place.

Et la peur nous empêche de rêver et de trouver des solutions.

La peur rend aussi les parenthèses beaucoup moins confortables…

Si vous êtes dans ce cas, alors je voudrais juste vous inviter à imaginer un endroit en dehors des parenthèses qui puisse être un nouveau point d’équilibre. Et de commencer à décrire à quoi il pourrait ressembler. Si vous pouviez tout avoir, si vous n’aviez aucun compromis à faire, quelle serait votre vie de rêve ? Le rêve est la première graine du possible! Rêvez et puis sortez de la parenthèse !

PS : Eveiller ses rêves est l’une des étapes de mon programme en ligne «Trouver ma voie ». Si vous souhaitez sortir de la parenthèse, contactez-moi pour en discuter.