Je suis allée voir l’exposition « Yves Saint Laurent, les coulisses de la haute couture à Lyon ». J’y ai découvert à quel point le grand couturier avait rêvé sa carrière avant de la vivre. Je suis fascinée par la puissance du rêve.
Depuis Oran où il est né, le jeune Saint Laurent feuillette les magazines de mode de sa maman et s’invente une vie de couturier place Vendôme. Il sélectionne les étoffes des grandes maisons soyeuses et en reproduit les motifs sur ses croquis. Puis il découpe les silhouettes de ses mannequins préférés pour en faire des paper dolls qu’il habille de ses créations et met en scène dans son défilé. Enfin, il imagine tous les accessoires, chapeaux, bijoux. Au total, 437 vêtements et 105 accessoires composent ses deux « collections automne hiver » de papier. Quelques années plus tard, à tout juste 21 ans, il fera sensation lors de la présentation de sa première collection pour la maison Christian Dior. La suite, vous la connaissez !
On oublie que les grandes réalisations sont d’abord rêvées. Quand on voit un tel destin, on croit au génie ou à la chance. Mais les grands accomplissements partent toujours d’un rêve. Celui de Saint Laurent était tellement précis dans son esprit, tellement palpable dans ses paper dolls qu’il n’a eu qu’à saisir les opportunités dans la vraie vie pour le concrétiser. Tout le scénario avait été imaginé. Comme une grande répétition. Avoir rêvé cette vie lui permettait d’avoir un coup d’avance, d’être déjà dans le rôle d’un grand couturier, d’agir et de réagir comme lui. Et d’assumer la posture du directeur artistique de Dior à seulement 21 ans.
Un voyage ? Un projet d’études ? Une conquête amoureuse ? Vous vous êtes projeté. Vous vous êtes vu concrétiser ce projet. Il était un jour tellement réel dans votre esprit qu’il était évident que vous alliez le mettre en œuvre.
Quand j’étais étudiante, j’ai réalisé mon rêve d’apprendre à parler Italien. Au lycée, j’avais eu un ami d’origine italienne et j’étais fascinée de l’entendre échanger avec sa sœur dans cette magnifique langue chantante. Je m’imaginais moi aussi m’exprimant avec les mains et déclamant ces phrases musicales. Quelques années plus tard, j’avais appris les bases de l’italien avec des cassettes et je me voyais retrouver cet ami pour lui faire la surprise de lui parler dans sa langue maternelle. C’est ce que j’ai fait !
Lorsque l’opportunité de partir à l’étranger s’est présentée durant mes études, j’ai mis l’Italie en première position. J’ai suivi un stage linguistique intensif pendant l’été et à l’automne, je retrouvais cet ami. J’avais même rêvé de la tête qu’il ferait lorsqu’il m’entendrait parler italien. Si bien que je ne sais plus actuellement si le souvenir que j’en garde est la réalité ou ce que j’avais initialement imaginé !
Vous invitez l’idée dans votre réalité. Vous vous préparez mentalement et physiquement à endosser le rôle. Et vous programmez votre cerveau à voir les opportunités.
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité » Antoine de St Exupéry.
Quel est votre prochain rêve ?
PS : S’autoriser à rêver puis matérialiser en apprenant à voir et à saisir les opportunités, c’est le travail que nous faisons ensemble dans le programme « Trouver sa voie » Contactez-moi pour une séance gratuite d’exploration.
Juliette Potin a vécu plusieurs années à l'étranger, en Italie, Turquie et plus récemment aux Etats-Unis où elle se retrouve à la maison après 15 ans de postes à responsabilité dans l'industrie. L'expérience de ne plus pouvoir se définir par son statut social est déstabilisante, celle d'avoir du temps devant soi : vertigineuse! Petit à petit, en se reconnectant à elle-même et à ses aspirations, elle s'autorise à se ré-inventer. Aujourd'hui, elle accompagne les expatriés dans cette quête d'eux-mêmes, formidable opportunité d'un nouveau départ.
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