Je le ferai un jour !

Est-ce que comme moi il y a des choses que vous vous dites que vous feriez bien ? vous dites: « je le ferai un jour ! » mais au final, vous ne le faites jamais?

Quand je fais un banana bread, je prends ma recette fétiche et je me dis que j’essaierai bien de mettre des noix dedans comme suggéré. Mais je n’ai en général pas de noix sous la main, et puis j’ai la flemme d’aller en acheter et de toutes façons mes enfants n’aiment pas les noix. Du coup je fais mon banana bread sans noix…

Il est très bon, il me convient tout à fait, c’est une excellente recette. Et je crois que je me convaincs que c’est sûrement meilleur comme ça. Sauf qu’à chaque fois, je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurai bien essayé avec des noix…

Depuis le temps que ma voisine me dit qu’elle ne fera pas ce métier de prof toute sa vie, qu’elle veut ouvrir sa boutique de déco, ça doit bien faire 10 ans maintenant…
A chaque fois que je la croise, elle me parle de son projet. Et de toutes ses excuses pour le repousser… C’est trop tard maintenant, elle aurait du faire ça il y a 10 ans. C’est trop d’investissement, elle ne sait pas comment s’y prendre, elle n’a pas les compétences, elle n’y arrivera jamais. Et puis c’est vraiment pas le moment, les enfants ont encore besoin d’elle. Commerçant, c’est du non-stop. Et puis c’est la crise. Ses proches lui disent que c’est une drôle d’idée. C’est de la folie même. Bref, ce n’est pas raisonnable.
Et elle finit toujours par dire : mais tu verras, je le ferai un jour !

Vous aussi vous avez un projet que vous n’arrivez pas à vous sortir de la tête ? A chaque fois que vous passez devant un magasin de déco, ou que vous ouvrez votre livre de recettes, il ressurgit. Il se rappelle à vous. Il est toujours là, à vous attendre, patiemment.

Et si votre projet attendait juste que vous vous donniez l’autorisation ?

L’autorisation de ne peut-être pas plaire à tout le monde, de ne pas faire ce que les autres s’attendent que vous fassiez. 

L’autorisation de prendre des risques.

La possibilité que votre famille s’inquiète pour vous et que vous leur disiez calmement que c’est une expérience que vous voulez quand même tenter.

L’autorisation de peut-être vous tromper.

Finalement, l’autorisation d’éprouver toutes les émotions de la vie, de la peur à la fierté de l’avoir dépassée. De la joie d’avoir appris, d’avoir osé.
 
Vous l’entendez cette petite voix qui se rappelle à vous régulièrement? 

Peut-être que ce qu’elle vous dit vous paraît insignifiant, comme mes noix dans mon banana bread ? Vous vous dites que ça ne fera aucune différence.

Et si justement, cette petite voix tenace voulait vous emmener quelque part?

PS : S’autoriser à prendre du temps pour écouter cette petite voix, trouver sa voie et la mettre en œuvre, c’est le travail que nous faisons ensemble dans le programme « Trouver ma voie ». Plus d’infos ici